Little Crevette X Nous finirons ensemble (le film !)

bannière film nous finirons ensemble

 

” Le bonheur c’est pas le but mais le moyen
Le bonheur c’est pas la chute mais le chemin “

Chanson Le Bonheur, Joyce Jonathan

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Il y a 7 ans encore, j’étais cadre dans le département Produit d’une grosse société de distribution textile. Je passais mes journées à remplir des matrices Excel, comprendre et débugger les outils informatiques de la “Supply Chain”, participer à des réunions et coordonner des équipes pour faire vivre la “promesse client”, la “Brand Value”, la “vision à 20 ans” etc… Je ramenais mon ordi le soir, répondais aux e-mails à minuit et bouclais les budgets le week-end ou en vacances quand enfin, j’en avais le temps.
C’était cool mais pas top. J’avais peu de temps pour m’en rendre vraiment compte en fait.

 

 

C’est un peu bateau mais j’ai réalisé un matin qu’on n’avait qu’une vie et que – bien que j’aime toujours beaucoup Excel – , je n’étais pas exactement en harmonie avec moi-même.

 

 

En réalité avant Excel et la Supply Chain, j’avais connu 2 grosses passions. Jusque 17 ou 18 ans, j’adorais dessiner et écrire.
Un jour pourtant, je n’ai plus osé. J’ai rangé mes crayons et refermé mes carnets. Ils étaient remplis de champignons qui sourient, d’oursons déguisés en abeille, d’animaux rigolos et un peu barjots… A côté de moi, mes amis dessinaient des apollons grecs tout droits sortis d’un livre d’anatomie, des paysages d’archi, parfois même des véhicules dignes des plus grands constructeurs automobiles…
Je me suis demandé ce qui “n’allait pas” chez moi.

 

 

Il y a 7 ans, j’ai fini par comprendre ce qui n’allait plus.

 

 

 

Je lisais souvent ce livre de Pierre Crooks à mes enfants : “Jeanne la Girafe”. Il commence par ces mots : “Jeanne est un animal très spécial qui n’aime ni parler ni chanter”… Elle n’aime pas sa voix et rougit dès qu’elle doit parler. Sur les conseils de Baba le Babouin, Jeanne va montrer ses histoires et ses contes, sans parler ni chanter. Et ses blagues, tout le monde pourra les voir grâce aux tâches de son pelage qui deviendront des images.

 

 

 

Comme Jeanne, d’une certaine façon, je n’osais pas m’exprimer tout en bouillonnant de le faire.
Mon envie de toujours, c’était de dessiner pour les enfants et de raconter des histoires.
Mais surtout, j’avais envie d’entreprendre, de rendre tout cela tangible !
En lançant ma marque, en dessinant les motifs, en les transformant en objets, en les mettant en scène en photos, je donnais enfin une voix et des images à ma créativité, comme Jeanne.
J’ai compris que j’étais prête à me lancer quand j’ai réalisé que j’étais aussi prête à échouer.
Le bonheur c’est le chemin. Pas l’arrivée.

 

 

Little Crevette vous l’aurez compris, c’est une entreprise à taille humaine, et une entreprise de passion. Je me régale du quotidien et j’ai plaisir à voir grandir ce dernier bébé.

 

 

Mais alors revenons à l’objet premier de ce billet (cf. le titre) : que vient faire le film de Guillaume Canet dans toute cette histoire ?

 

 

Et bien il fait partie des petits bonheurs de la vie d’entrepreneur.

Il y a un peu plus d’un an, en rentrant de vacances, nous avons trouvé un message sur le répondeur de Little Crevette. Une société de production nous contactait car ils avaient repéré des articles sur notre site. Ils souhaitaient pouvoir intégrer nos produits à leur projet en cours : la suite des Petits Mouchoirs, tournage à Arcachon en Juin, le personnage de Gilles Lellouche a un bébé, etc etc…

Autant vous dire qu’on n’a pas hésité 1 seconde !
Le colis contenant bavoir, édredon, capes de bain… est parti fissa rejoindre le tournage. On était comme des dingos (un peu comme pour les soirées Super Cagnotte du Loto lorsqu’on s’achète des tickets et qu’on passe la soirée à imaginer ce qu’on va faire de tous nos millions et puis qu’on perd mais qu’on s’est bien marrés) : on paaaaaasse à la télé, non mieux ! on paaaaaassse au cinéma !!!
Non…. PIRE, on passe à la POSTÉRITÉ !

 

 

Alors pour tout vous dire, on n’a pas eu le temps encore d’aller voir ce formidable film.
On a même mis un temps fou avant de vous en parler (c’est mon côté Jeanne la Girafe).

On a bien essayé de briefer les copines qui y allaient pour qu’elles repèrent les articles Little Crevette… Peine perdue, elles n’avaient d’yeux que pour Gilles ou Laurent… Elles n’ont rien remarqué du tout, et à peine le bébé. Bref des amitiés gâchées…

On a bien essayé de rechercher toutes les captures d’écran existant sur le web, mais rien.

On a bien failli vous demander d’aller faire des photos en salle et de nous les envoyer mais ça, c’est interdit (en MP ??? personne n’en saura rien !…)

Alors finalement, on va simplement aller le voir (parce qu’en plus il a l’air génial ce film et que moi mon préféré, c’est Benoit) et puis on va rester jusque la fin de la fin du générique. Quelque part dans les crédits Déco, il est écrit : Little Crevette.
Et cela on n’est pas prêt de l’oublier 🙂

Voilà en écrivant ces lignes, je me dis que je suis peut-être un peu la “Bob Razowski” de la déco pour bébé (pour les connaisseurs, le monstre vert du film Monstres et Cie). Ce Bob cherche la célébrité mais finit toujours coupé au montage.
Peu importe ! Il nous reste le plaisir du voyage et la joie de pouvoir raconter cela un jour à nos petits-enfants : comment on est peut-être passé dans un film phare du cinéma français. Et ça, ça déchire.

monstre et compagnie
Monstres et Cie, Copyright Pixar Studio (Bob, c'est le gars sous le code-barre)

Merci à la société Trésors Films pour nous avoir offert ce joli voyage et longue vie à ce beau film !

 

 

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